Alerte : ce qu’il faut retenir de l’intervention de Sébastien Lecornu à l’issue de sa mission de négociations
Au journal de 20 heures de France 2 et après deux jours d’ultimes négociations, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu a livré les conclusions de ses échanges avec les différents courants politiques et de son échange en fin de journée avec le président de la République. Ainsi, Sébastien Lecornu a déclaré qu’il était "chargé d’expédier les affaires courantes", à la suite de sa démission, rejetant toute possibilité à ce stade de nouvelle nomination à Matignon par le président de la République. "Je ne cours pas après le job dans la mesure où j’ai démissionné. Je suis un moine soldat, je considère que ma mission est terminée". Dans ce contexte, la nomination d’un nouveau Premier ministre devrait intervenir dans les 48 prochaines heures, a-t-il annoncé. "Il y a une majorité absolue à l’Assemblée nationale qui refuse la dissolution", ajoutant "l’équipe qui sera nommée devra être complètement déconnectée de l’ambition présidentielle de 2027, quel que soit le choix du président de la République". Sur la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a reconnu qu’il s’agissait "d’un dossier bloquant", estimant que plusieurs problèmes étaient à régler. "On joue la signature de la France. On ne peut pas être dans un déni démographique. Mais on aura bien du mal à dire qu’il ne faudra pas un débat. Il faudra continuer à travailler sur le sujet des retraites à l’avenir", prévenant "entre suspendre et 'circuler il n’y a rien à voir', dans une démocratie, ce sera difficile. Ce sera à mon successeur ou les candidats à l’élection présidentielle de prendre la responsabilité de rouvrir le débat car il y a une attente de la part des Français". Le Premier ministre démissionnaire a par ailleurs réitéré sa conviction que la France aura un budget d’ici le 31 décembre prochain. "Oui il y aura un projet déposé, qui ne sera pas parfait - d’où ma décision de ne pas utiliser l’article 49 alinéa 3 - et qui sera à débattre. Il faut que les débats démarrent. C’est ce que j’ai dit aux formations politiques", refusant néanmoins de dévoiler les mesures fiscales contenues dans le texte. "Il faut que la crise politique se dénoue, qu’un projet de loi de finances soit présenté en Conseil des ministres pour que les débats s’ouvrent. Mais si des impôts augmentent (et il faudra le justifier), d’autres devront diminuer, comme j’avais proposé la diminution de la CVAE (impôt de production) ".
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